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Matrice de fonctionnalités d'ArcGIS Enterprise 10.7

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Quelques jours après la sortie de la version 10.7 d'ArcGIS, Esri vient de publier une version actualisée de la matrice de fonctionnalités d'ArcGIS Enterprise. Il s'agit d'un document synthétique reprenant les principales fonctionnalités par niveau de licence (Basic, Standard et Advanced) et pour les différents composants (Serveur SIG, Portail, Rôles serveur complémentaires et extensions).

 
Le document intègre désormais les capacités relatives aux différents types d'utilisateurs introduits en 10.7. Le document inclut aussi des informations actualisées concernant:
  • les environnements Cloud sur lesquels ArcGIS Enterprise est déployable en 10.7, 
  • les versions des services web OGC et Open supportés en 10.7,
  • les standards de sécurité implémentés en 10.7. 
 
Vous trouverez le fichier PDF à cette URL.
  

Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°115

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N° 115 - Ajouter vos photos géolocalisées en tant que couche d'entités

  
Depuis la mise à jour de mars 2019 d'ArcGIS Online, il existe un moyen simple de charger une série de photos géolocalisées (contenant des balises exif de lat/long) et de publier automatiquement une couche d'entités contenant la localisation de chaque photo. Ces photos peuvent, par exemple, être issues d'une tablette ou d'un smartphone. Dans cet article, je vous propose de voir comment procéder.
 
  1. Préparer un fichier ZIP contenant toutes vos photos géolocalisées. Connectez-vous ensuite à votre portail d'organisation ArcGIS Online puis afficher l'onglet "Mes contenus".
       
  2. Exécuter la commande "Ajouter un élément > A partir de mon ordinateur"


       
  3. Sélectionner le type de contenu "Photos avec localisation" puis cocher l'option permettant la publication d'une couche d'entités.
     
    Saisir ensuite le titre, les catégories et les balises décrivant les éléments à générer.
     


    Cliquer sur le bouton "Ajouter un élément".
       
  4. Le premier élément sera de type "collection d'images" (image collection) et correspond au fichier ZIP téléchargé sur le portail. Le second élément créé sur le portail sera de type "couche d'entités" (feature layer) correspondant aux localisations de chaque photo.
     

       
  5. En affichant les détails de la couche d'entités, vous constatez qu'il s'agit d'une couche de points sur laquelle des pièces jointes (les photos) ont été associées.
     

       
  6. Vous pouvez maintenant ouvrir la couche d'entités dans la visionneuse de cartes et accéder au photos via la fenêtre contextuelle ou via la table attributaire.
       

       

         
Remarques:
 
Si votre collection d'images est modifiée ou complétée, vous pouvez l'actualiser en supprimant la couche d'entités, en mettant à jour l'élément correspondant à la collection d'images puis en republiant la couche d'entités depuis la collection d'images.

Dans le prochain "Conseils & Astuces" j'expliquerai comment intégrer les photos directement dans la fenêtre contextuelle.
 
    
Bonne route sur ArcGIS Online !
    
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Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°116

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N° 116 - Cartographier les entités ayant (ou pas) des pièces jointes
  

Depuis la mise à jour de mars 2019 d'ArcGIS Online, une nouvelle fonction du langage Arcade permet assez facilement d'accéder aux informations relatives aux pièces jointes des entités d'une couche hébergée sur ArcGIS Online. Cette dernière peut être notamment utilisée pour filtrer ou représenter de manière différente les entités ayant des pièces jointes.
 
  1. Connectez-vous à votre portail d'organisation ArcGIS Online puis afficher les détails de votre couche d'entités. Celle-ci doit avoir des pièces jointes (pour le vérifier, vous devez avoir accès à la commande "Désactiver les pièces jointes"). Dans notre exemple, la couche contient des emprises de bâtiments pour lesquels des plans d'accès (documents PDF) ont été associés en pièce jointe.
     

      
  2. Pour pouvoir représenter ou filtrer les entités ayant des pièces jointes, nous allons devoir calculer et stocker cette information ("pièce jointe" ou "pas de pièce jointe") dans un champ de la table attributaire.  Dans notre exemple, nous avons créé un champ "Plan d'accès" dans lequel nous allons stocker la valeur "oui" ou "non" pour indiquer que les bâtiments disposent (ou non) en pièce jointe d'un plan d'accès.
       
  3. Une fois le champ créé, nous allons calculer ses valeurs en exécutant la commande "Calculer".


       
  4. Choisir ensuite l'option "Arcade" pour le langage de l'expression de calcul.


      
  5. Saisir l'expression Arcade suivante:

    if(Count(Attachments($feature))>0)
        return "oui"
    else
       return "non"


    Cette expression compte le nombre de pièce jointe de chaque entité. Si ce nombre est supérieur à 0 alors l'expression renvoie la valeur "oui", sinon elle revoie la valeur "non".



    Cliquer sur le bouton "OK" pour lancer le calcul du champ.
       
  6. Maintenant que les valeurs ont été calculées, vous allez pouvoir utiliser le champ pour filtrer ou pour cartographier les entités selon qu'elles ont (ou pas) des pièces jointes.


      
  7. Par exemple, le champ est utilisé pour représenter en vert les entités ayant au moins une pièce jointe. Vous pourrez aussi utiliser ce champ pour filtrer la couche ou même créer une vue.
     

       
Remarques:
  
Pour l'instant, en version 1.6 d'Arcade, la fonction Attachments() ne peut être utilisée que dans le contexte relatif au calcul d'un champ. Ainsi, l'expression ne peut pas encore être utilisée dynamiquement dans le contexte du rendu ou des fenêtres contextuelles des couches d'entités.
  
L'information étant stockée dans un champ, vous devrez relancer le calcul des valeurs si vous avez associé de nouvelles pièces jointes à certaines entités.
    
   
   
Bonne route sur ArcGIS Online !
   
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Le samedi, c'est Map Story !

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J'ai retenu cette semaine une narration cartographique francophone qui nous emmène en Suisse. Elle présente une cartographie interactive sur l'activité de la police et sur les statistiques policières de la criminalité dans l'Etat de Genève. 


La Story Map présente les statistiques globales de l'année 2018 avant de les détailler sur les activités et sur les différentes typologies de faits (cambriolages, Stupéfiants, Violence, Effractions et Vols de véhicules. Enfin, l'application présente les statistiques relatives au Contrats Locaux de Sécurité. Chaque volet de l'application permet de passer d'une thématique à une autre avec une interface présentant les chiffres et en parallèle la traduction cartographique de ces informations statistiques.
   
  
Basée sur le modèle de Story Map Series d'ArcGIS Online, l'application encapsule dans chaque onglet un second modèle de Story Map Journal permettant de dérouler plusieurs sous-thématiques et d'animer la carte en conséquence. 
      
  
On notera enfin que l'application et ses contenus (cartes, couches et illustrations) sont hébergés sur ArcGIS Online.
  

A propos de convergence BIM-SIG

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A l'occasion du salon BIM World 2019 qui a lieu ces mardi et mercredi (Esri sera présent sur le stand G25) et en complément des annonces et démonstrations faites lors de SIG2018, je prends le temps d'apporter quelques éléments de vision et d'état des lieux à propos de la convergence BIM-SIG.

Depuis plusieurs années, Esri engage des efforts importants pour permettre cette convergence BIM-SIG et faciliter la continuité digitale entre le monde de la construction et celui des systèmes d’information géographique.
   
  
Le SIG informe le BIM, le BIM alimente le SIG
  
Bien que certains articles ou discours marketing d'éditeurs de logiciels aient pu les opposer, les solutions de SIG et de BIM sont évidement complémentaires. Tout d'abord, il est évident que le SIG et le BIM couvrent non seulement des échelles différentes mais surtout des besoins, des workflows et des technologies assez différentes. Cependant, associer le SIG aux problématiques de gestion et de planification alors que le BIM prendrait en charge les aspects conception et construction est une vision clairement trop simple et non conforme à la réalité des workflows entre les équipes BIM et SIG. Enfin, il ne s'agit pas que d'une différence d'échelle de travail, 
  
   
Le BIM se focalise sur un ouvrage en ayant pour objectif l'optimisation des workflows aux différentes étapes du cycle de vie de l'infrastructure (bâtiments, ouvrages de génie-civil, ...) et la collaboration entre les différents acteurs intervenants dans les différentes phases de planification, de conception, de construction et de maintenance. Le SIG se focalise sur l'ensemble des aspects qui régissent le fonctionnement de l'ensemble du territoire en le modélisant en tant que système multi-thématique (transports, réseaux,  réglementation, environnement, topographie, démographie, économie, ...).
  

Il existe, en réalité, de multiples interactions entre les deux écosystèmes, et ceci à chaque étape du cycle de vie d'un ouvrage. Ce dernier, dès sa phase de planification ou de conception, le BIM a besoin d'éléments de contexte pour comprendre et intégrer les interactions avec son environnement (contexte économique, règlements d'urbanismes, infrastructures et équipements existants,  topographie, réseaux existants, ...). Le BIM peut également nécessité des données du SIG dans ses phases de construction ou par la suite en phase de maintenance, de modification, ou même de rénovation. Le SIG, de son coté, doit modéliser le territoire en 2D et en 3D, avec des données précises et actualisées. Pour cela, l'intégration du modèle numérique riche que représente le BIM devient de plus en plus indispensable. Pouvoir intégrer tout ou partie des informations du BIM dans le SIG n'est pas uniquement un besoin de cartographie 3D mais aussi et surtout un enjeu d'analyse spatiale, de reporting et de prise de décision autour des multiples projets ou réalisations d'aménagement sur son territoire.

Intégrer et analyser des modèles BIM dans ArcGIS
  
Pour résumer, le SIG fournit des informations de contexte au BIM, le BIM quand à lui fournit des contenus au SIG. Bien que les échelles diffèrent, certains principes du BIM s'appliquent au SIG (structuration des données, modélisation 3D, collaboration multi-acteurs, ....) avec la géographie comme lien commun pour passer du contexte (SIG) au contenu (BIM).
   
    
      
Au delà de l'échange de fichiers  

Par nature, les SIG sont des outils hautement intégrateurs permettant la construction de bases de données géospatiales à partir de données de toutes natures et origines. Il existe donc depuis de nombreuses années, des formats normalisés permettant aux SIG d'importer et d'exporter des couches géographiques. Cependant, ces formats ne permettent pas toujours de conserver l'intelligence du modèle de données SIG (contraintes,  topologie, sémantique, relations entre couches, ...). Les outils BIM peuvent donc importer des fichiers de données issus des SIG (SHP, DWG, DGN, DXF, GML, GeoJSON, ...) mais souvent avec des limites notamment liées aux workflow d'actualisation de ces données. 

Coté BIM, les modèles de données sont plus normalisés et des formats d'échanges existent (CityGML, IFC, ...) pour échanger les classes d'objets d'un modèle. Esri implémente ces formats et suit au plus leur évolution (en particulier le format IFC). Cependant, comme tout format normalisé, ils n'intègrent que le plus petit dénominateur commun aux principales solutions BIM et ne permettent pas le transfert d'informations, de comportements ou de fonctionnalités plus évolués que peuvent proposer certaines de ces solutions.
  
  
La collaboration Esri-Autodesk


Partant de ce constat que les échanges BIM-SIG ne sont pas optimum, Esri et Autodesk ont souhaité proposer des workflows plus directs, plus connectés et au plus prêt des formats natifs. C'est la principale motivation de cette nouvelle collaboration technologique entre Esri et Autodesk annoncée en mai 2018.
   
Ce partenariat, qui se place dans une optique de long terme avec plusieurs projets menés en parallèle, a déjà des traductions concrètes dans certaines solutions Esri et Autodesk. 

Pour Esri, le travail a tout d'abord été centré sur une intégration plus riche et plus directe des modèles BIM issus de Revit. Depuis sa version 2.2 (juillet 2018), l'application ArcGIS Pro est capable de lire nativement des fichiers BIM Revit (fichiers .rvt) sans aucune conversion. Connecté directement aux fichiers Revit, les utilisateurs d'ArcGIS Pro accède à la structure (catégories, familles, ...), aux géométries 3D et aux attributs du BIM et cela en étant toujours à jour.
    
Analyse temporelle d'un projet BIM Revit dans ArcGIS Pro
    
Pour Autodesk, le premier focus a été d'implémenter des workflows plus directs pour se connecter et récupérer des flux de données depuis le portail SIG ArcGIS. Depuis sa version 2019.1 (juillet 2018), InfraWorks dispose d'un connecteur ArcGIS permettant de s'authentifier sur un portail ArcGIS (Online ou Enterprise) et d'ajouter des couches d'entités (ponctuels, linéaires ou surfaciques). Il peut s'agir d'informations topographiques, réglementaires, des données de référentiels métiers (réseaux enterrés par exemple) ou autres.
  
Connexion à un portail ArcGIS depuis InfraWorks

La démonstration que nous avons réalisée Vincent Fredon (Autodesk) et moi lors de la plénière de SIG2018 démontre ces nouvelles capacités.
  
   
 
Evolutions récentes

A l'occasion de BIM World, Esri et Autodesk auront l'opportunité de présenter les récentes évolutions de leurs solution pour améliorer l'interopérabilité.

Coté Esri, il s'agit tout d'abord d'amélioration autour du support du format Revit 2015 à 2019 dans ArcGIS Pro. ArcGIS propose désormais un format de cache 3D (SLPK) spécifique aux fichiers Revit pour la publication sur le web des modèles BIM. Dénommé "Building Scene Layers", ce nouveau type de service web 3D permet:

  • une publication directe depuis le fichier Revit (plus besoin de convertir les données préalablement en Géodatabase),
  • un affichage plus performant et plus souple des différentes classes d'objets du modèle BIM,
  • la conservation et l'exposition de la structure (catégories, familles, ...) du fichier Revit d'origine.

Accès aux classes d'objets d'un modèle BIM Revit depuis une application web ArcGIS

Je reviendrai prochainement sur cette nouvelle notion de "Building Scene Layer" dans un prochain article sur ce blog.

Coté Autodesk, des évolutions très intéressantes dans InfraWorks permettent dorénavant aux utilisateurs de se connecter à un portail ArcGIS Enterprise pour exploiter, en plus des services d'entités, des services d'imagerie ArcGIS. Ces services d'imagerie fournissent par exemple des orthophotos, des informations d'occupation des sols ou encore des MNT qui vont pouvoir enrichir leur projet InfraWorks. 
 
Ajout d'une orthophoto haute-résolution dans InfraWorks depuis un portail ArcGIS
 
Je vous recommande ces deux vidéos publiées très récemment par Vincent Fredon d'Autodesk qui montrent ces évolutions du connecteur ArcGIS d'InfraWorks.

 
Pour poursuivre la discussion...

Si le sujet de l'intégration BIM et SIG vous intéresse, n'hésitez pas à venir voir notre présentation à BIM World "Autodesk-Esri, vers une convergence BIM et SIG" (11h30 - Salle C) et à venir discuter avec les équipes d'Esri France et d'Autodesk sur nos stands respectifs durant ces deux journées de salon.

L'API JavaScript ArcGIS passe en version 4.11

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Présentée en avant-première lors du Developer Summit 2019, la version 4.11 (et 3.28) de l’API JavaScript ArcGIS est désormais disponible. Cette version 4.11 est probablement une des plus importantes depuis la première version de la génération 4.x. Elle propose des fonctionnalités complétées pour atteindre l'équivalence avec l'API 3.x mais aussi, et surtout, des innovations qui placent aujourd'hui l'API JavaScript ArcGIS au premier rang des APIs de WebMapping.

Un nouveau widget "Editor"

Les fonctionnalités de mise à jour spatiale et attributaire étaient présentes depuis plusieurs versions. Cependant, le widget Editor était encore attendu par les développeurs pour proposer une expérience prête à l'emploi pour l'édition des couches d'entités dans leur application web. Le widget Editor propose deux flux de travail: soit pour ajouter des entités, soit pour modifier/supprimer des entités existantes dans une couche d'entités modifiables. Le widget reconnaît et propose automatiquement les couches d'entités modifiables de la carte (sauf paramétrage spécifique du widget).
 
Voir cet exemple en live
     
 
Prise en charge du GeoJSON

Une nouvelle classe GeoJSONLayer permet désormais de travailler directement avec une source de donnée GeoJSON en 2D et en 3D. GeoJSON est un format qui permet d’encoder diverses structures de données géographiques. Les couches de type GeoJSONLayer offrent les mêmes capacités puissantes dont disposent les couches de type FeatureLayer: performances d'affichage (à condition que le volume de données reste limité), capacités de projection, opérations de mise à jour, smart-mapping, interrogation et filtrage.

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Mises à jour 3D

Plusieurs évolutions intéressantes sont à noter pour la création et la modification de données en 3D, notamment la prise en charge de la 3D par le widget Sketch et l'intégration de modèles 3D au format glTF.

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Introduit en 2D en version 4.10, le widget Sketch permet désormais la création et la mise à jour de points, de lignes et de polygones en 3D dans une SceneView. En utilisant la classe SketchViewModel, vous pouvez déplacer, mettre à l'échelle et faire pivoter des points portant des symboles 3D.

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La version 4.11 propose également un workflow efficace pour importer des modèles 3D (côté client) en utilisant le format glTF. Ces modèles décrits en JSON peuvent être utilisés pour représenter des objets 3D réalistes tels que des bâtiments, des véhicules, du mobilier urbain, des arbres, ....
 
 
Nouvelles capacités sur les couches d'entités
 
Cette nouvelle mouture de l'API JavaScript apporte plusieurs évolutions intéressantes sur la classe FeatureLayer.
   
Une implémentation initiale (qui évoluera dans les prochaines versions) est proposée pour activer le filtrage temporel sur les entités d'une couche afin que les requêtes (côté serveur et côté client) renvoient des résultats pour une période de temps donnée. La classe TimeInfo vous permettra d'accéder aux informations de temps des couches ayant cette dimension temporelle activée.

Des capacités de filtrage côté client sont désormais disponibles dans MapViews (2D) et les SceneViews (3D) à l'aide d'une nouvelle classe FeatureFilter. Extrêmement rapide à l'exécution, grâce à ces filtres côté client, seules les entités correspondant aux conditions du filtre sont affichées, en fonction d'attributs, de géométrie, de distance à des géométries ou même d'une période temporelle.

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Très intéressant pour la cartographie et l'ergonomie de votre application, une nouvelle classe FeatureEffects permet, dans les MapViews, de représenter de manière dynamique les entités qui satisfont les critères d'un filtre et celles qui ne le satisfont pas. Typiquement, vous pouvez représenter avec leur symbole normal les entités qui remplissent les conditions de votre filtre et mettre en grisé les autres entités pour les rendre moins visibles sur la carte.

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Utiliser des rendus par densité de points

L'API JavaScript 4.11 permet l'utilisation d'un nouveau type de rendu consistant à convertir les valeurs de différents attributs numériques d'une couche de polygone en une série de points. Chaque point représentant une valeurs fixe. La classe DotDensityRenderer dessine de manière aléatoire des points pour représenter les attributs de chaque polygone afin d'aider l'utilisateur à visualiser la densité relative de ces attributs par rapport à la surface de ce dernier.

Voir cet exemple en live
   
 
Autres évolutions...

L'API 4.11 supporte désormais le chargement d'une table (sans géométries) en utilisant la classe FeatureLayer et l'URL du point d'accès Rest de la table non-spatiale.

Le widget FeatureForm propose désormais des options pour paramétrer la visibilité de certains champs (ou groupes de champs) de la table en utilisant la classe FieldConfig et FieldGroupConfig et une expression Arcade. Très intéressant, ceci permet de définir des comportements d'affichage conditionnel de certains attributs lors de la mise à jour des valeurs dans le formulaire de saisie. Voir cet exemple de mise à jour avancée.
   
Les SceneViews tirent désormais avantage des capacités HiDPI de l'écran de l'application pour afficher les éléments, en haute-résolution sur la propriété devicePixelRatio du navigateur.  



Si vous souhaitez découvrir la liste complète des nouveautés, des modifications et des corrections de bugs, vous pouvez consulter la page What's New et la liste des nouveaux exemples de code.
 
Je n'ai pas évoqué dans cet article la version 3.28, cette dernière propose quelques évolutions notables que vous retrouverez dans cette page de l'aide en ligne.
  

arcOpole Builder passe en version 1.2

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L’équipe arcOpole chez Esri France travaille à mettre à disposition des ressources permettant de répondre au plus près aux besoins des Collectivité Territoriales. Aujourd'hui, conformément aux annonces faites lors de SIG2018, mes collègues de Lyon, Rennes et Grenoble viennent d'annoncer la nouvelle version 1.2 de leur générateur d’applications arcOpole Builder. Les nouveautés fonctionnelles de cette version 1.2 sont présentées dans cet article du blog arcOpole et seront détaillées dans un séminaire Web mardi prochain, le 10 avril (s’inscrire ici).
   
   
Côté technique, pour mémoire, arcOpole Builder s’appuie toujours sur l'édition autonome de Web AppBuilder for ArcGIS (Developer Edition). C’est la version la plus récente (2.11) qui est désormais utilisée, ce qui permet de profiter des fonctionnalités les plus récentes ajoutées en janvier par Esri.

Un nouveau widget nommé "géonotes" fait son apparition en complément du widget standard "Dessin". Il offre la possibilité d’enregistrer ses dessins qu’on soit utilisateur de niveau 1 ou 2 (le partage étant réservé aux utilisateurs de niveau 2).

L’utilisation des données hébergées a été ajoutée dans les identifications multicouches (IMC). L’IMC, c’est cette fonctionnalité hautement paramétrable qui permet de récupérer toutes les informations pertinentes qui se trouvent dans une géométrie.

Egalement au programme, les utilisateurs profiteront de la refonte complète des widgets Cadastre qui a donné lieu à un co-développement entre Esri France et son partenaire Geomap-Imagis.

Enfin, un point d’attention intéressant en ce qui concerne la technique : arcOpole Builder est livré avec des fonctionnalités nommées "scriplets" qui enrichissent le générateur de rapports intégré dans le produit (Jaspersoft). Cela permet d’exploiter au mieux ArcGIS dans les rapports que peut générer arcOpole Builder. Deux scriplets sont disponibles et facilitent respectivement :
  • l’intégration de cartes ArcGIS riches dans des rapports
  • l’exploitation des champs attributaires ArcGIS en accédant aux alias et aux descriptions des domaines


En termes de versions supportées, arcOpole Builder fonctionne avec les versions 10.5 à 10.6.1 d'ArcGIS Enterprise ainsi qu’avec ArcGIS Online. Le support de la version 10.7 est en cours de test et ne devrait pas tarder à compléter la liste des versions supportées.

180 ateliers techniques du DevSummit Esri 2019 désormais en ligne !

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Pour la première fois cette année, Esri a décidé de mettre en ligne une large partie des sessions techniques du Developer Summit qui a eu lieu il y a un mois à Palm Springs. A travers cette playlist YouTube, vous pourrez accéder à plus de 150 heures de sessions techniques animées, pour l'essentiel, par des ingénieurs des différents centres de R&D d'Esri.

   
Ces sessions s'adressent aux développeurs, aux architectes, aux chefs de projets informatiques aux data scientists ou aux géomaticiens désirant comprendre la plateforme ArcGIS, son écosystème d'applications ainsi que ses capacités de personnalisation et de développement. Ci-dessous, pour illustrer les grandes thèmes traités, un petit nuage de mots construit à partir des titres des 180 ateliers enregistrés durant la semaine de conférence.

 
Une occasion unique de mettre à jour ses compétences est donc offerte à tous les utilisateurs d'Apps, de SDKs ou d'APIs ArcGIS qui n'ont pas eu la chance de se déplacer en Californie cette année. 
  
Profitez-en bien !
   

Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°117

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N° 117 - Afficher vos photos en pièces jointes dans vos fenêtres contextuelles
     

Afficher dans la fenêtre contextuelle d'une couche d'entités les photos associées en pièce jointe est une question que l'on me pose régulièrement. Il existe différentes approches dont celle d'utiliser l'API Python ArcGIS. L'approche que je vous propose consiste à utiliser une nouvelle capacité du langage d'expression Arcade introduite dans la dernière mise à jour d'ArcGIS Online.

Supposons que vous revenez d'un week-end sur l'Ile-de-Ré et que vous avez chargé vos photos géolocalisées sur ArcGIS Online en créant une couche d'entités avec des pièces jointes comme dans l'exemple de ce Conseils & Astuces ArcGIS Online.  Voici comment procéder pour faire apparaître les photos directement dans la fenêtre contextuelle de la couche d'entités.


  1. Connectez-vous sur votre portail ArcGIS puis afficher la description de votre couche, vous vérifierez que la couche d'entités est publique (condition indispensable pour que cette méthode soit utilisable).
     
  2. Pour pouvoir afficher les images dans la fenêtre contextuelle de la couche, il va tout d'abord falloir calculer dans un champ avec l'URL de chaque image. Créer ce champ "URL_Image" de type "Chaîne".

  3. Une fois le champ créé, afficher la page de description de la couche en cliquant sur l'onglet "Aperçu".
       
  4. Cliquer sur la commande "URL du service" pour accéder à l'interface Rest du service web de votre couche d'entités.


      
  5. Comme indiqué ci-dessous, sélectionner puis copier l'URL en vous arrêtant juste avant le poin d'interrogation "?". Vous aurez besoin de cette URL dans l'expression Arcade que vous allez saisir à l'étape suivante.


     
  6. Revenir à la page de description de la couche d'entités puis afficher l'onglet "Données". Basculer ensuite  dans le mode "Tableau" puis lancer la commande "Calculer" sur votre champ "URL_Image".


      
  7. Choisir l'option d'expression "Arcade".
      
  8. L'objectif de l'expression Arcade que nous allons écrire permet de récupérer l'URL des images. Cette dernière s'obtient en récupérant l'identifiant de l'entité puis l'identifiant de la première pièce jointe.

    Pour cela, saisir l'expression ci-dessous en remplaçant URL_DE_VOTRE_SERVICE dans la variable Part1 l'URL que vous venez de copier.

    var Part1 = "URL_DE_VOTRE_SERVICE"

    var Part2 = "/attachments/"

    if(Count(Attachments($feature))>0){
    var ObjectID = $feature.OBJECTID
    var AttachID = First(Attachments($feature)).ID
    return Part1 + "/" +  ObjectID + Part2 + AttachID
    }



      
    Cliquer sur le bouton "OK" pour lancer le calcul.
      

  9. Votre champ contient maintenant les chemins d'accès à chaque image, il ne vous reste plus qu'à utiliser les propriétés de configuration des fenêtres contextuelles pour ajouter l'image à partir du champ URL_Image.




Bonne route sur ArcGIS Online !
   
Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien

Le samedi, c'est Map Story !

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Cette semaine, j'ai retenu une narration cartographique intéressante réalisée par l’Etablissement Public Territorial de Plaine Commune. Ce territoire composé de 9 communes, situé directement au nord de Paris, a lancé en octobre 2017 l’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi). Le PLUi édicte les règles d’urbanisme et dessine les orientations d'aménagement du futur. Ce projet de PLUi a été arrêté par le conseil de territoire le 19 mars dernier. 
   
    
Pour mieux comprendre et expliquer aux citoyens les principaux enjeux urbains auxquels le PLUi devra répondre, la collectivité francilienne a élaboré cette Story Map qui permet de visualiser les principales caractéristiques du territoire, les points communs ainsi que les singularités de chaque commune. 
   
   
L'application présente les évolutions du territoire au fil du temps, les structures urbaines actuelles du territoire, une analyse de l'occupation et enfin les dynamiques d'aménagement urbain qui se sont notablement accélérée depuis 10 ans sur ce territoire.
 
 
D'un point de vue technique, l'application et ses différents contenus cartographiques sont hébergés sur ArcGIS Online. La narration cartographique est basée sur le modèle de Story Map Series d'ArcGIS Online. L'application intègre dans chaque onglet une seconde application elle aussi basée, selon les cas, sur d'autres modèles de Story Map ArcGIS Online.
  

ArcGIS Pro 2.3 est disponible en version française

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Disponible depuis fin janvier en langue anglaise, la version 2.3 de l'application ArcGIS Pro est désormais disponible dans différentes langues dont le français.
   
        
Si vous n'avez pas encore installé ArcGIS Pro, vous trouverez les médias d'installation ainsi que le supplément français sur votre espace "My Esri". Si vous disposez déjà d'ArcGIS Pro 2.2 en français sur votre poste, la mise à jour vous sera proposée automatiquement depuis l'application. Si vous avez installé ArcGIS Pro 2.3 en anglais, il vous suffit de télécharger et d'installer le supplément français depuis "My Esri".

Esri annonce la disponibilité de Tracker for ArcGIS

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J'ai eu l'occasion d'évoquer rapidement ces derniers mois l'arrivée d'une nouvelle capacité de la plateforme ArcGIS pour suivre et analyser les déplacements de périphériques mobiles. A l'aide d'une nouvelle application mobile nommée "Tracker for ArcGIS" et de nouvelles capacités d'ArcGIS Enterprise 10.7, vous pouvez désormais suivre en temps-réel les déplacements des collaborateurs en situation de mobilité.



Cette nouvelle solution de suivi de positions comprend tout d'abord une application mobile (Tracker for ArcGIS) s'exécutant sur iOS et Android pour capturer et enregistrer, dans un  service ArcGIS dédié, les traces des différentes positions du périphérique mobile. Optimisée pour une consommation réduite de la batterie, la capture des positions s'effectue en arrière plan. 


Tracker for ArcGIS est une solution complète qui repose sur un portail ArcGIS Enterprise 10.7 sur lequel la capacité de Tracking a été activée. Une application web nommée "Visionneuse de traces" (Track Viewer) permet de visualiser, filtrer et analyser en temps-réel ou sur les archives, les traces des différents collaborateurs. Tout ceci, selon les droits d'accès octroyés aux personnes susceptibles de devoir consulter les traces de telle ou telle personne de l'organisation.
  
    
Les traces et les positions sont stockées dans un Big Data Store ArcGIS, ce qui le rend particulièrement performant pour l'écriture et la lecture de ces données temps-réel. Cela veut dire également que ces traces sont accessibles de manière standard à travers une couche d'entités, vous pouvez donc utiliser n'importe quelle application ArcGIS pour aller plus loin dans la présentation ou l'analyse de ces traces. Par exemple,  vous pourrez:
  • générer des cartes de chaleur pour visualiser des densités de passages au fil du temps,
  • afficher des traces agrégées pour analyser le taux de couverture d'une zone et en déduire les lacunes,
  • utiliser les algorithmes de détection d'incident d'ArcGIS pour détecter des anomalies dans les parcours,
  • vérifier (ou prouver) la présence d'opérateurs sur le terrain à certains endroits et à certains moments,
  • dériver de nouveaux jeux de données à partir de lieux parcourus (routes type, parcours préférentiels, nouveaux tronçons de voies absents dans le référentiel, ....)

        


Tracker for ArcGIS, pour quels usages ?

Le premier usage de Tracker for ArcGIS est de pouvoir connaître à tout moment la localisation géographique de chaque collaborateur (si il a activé l'option de suivi dont il reste le seul maître). Tracker permet aux opérateurs sur le terrain de partager en toute sécurité leurs localisations avec des superviseurs, qui peuvent ainsi voir où se trouvent leurs équipes. Connaître les emplacements précis des collaborateurs sur le terrain permet de vérifier le travail effectuer, à superviser leur sécurité et mieux coordonner les intervenants et les ressources face à des situations ou des événements imprévus.
  

  
Un autre usage consiste à exploiter l'historique des différentes positions (les traces). Ces dernières étant stockées dans le Big Data Store, vous pouvez les utiliser ou visualiser les parcours et les lieux visités par un opérateur pour, par exemple, prouver que des tâches ont été effectuées (liste de lieux à visiter, parcours de transport en commun, mission de surveillance, ...).
Une autre exploitation de ces données consiste à améliorer l'efficacité des ressources sur le terrain.Par exemple, en analysant le comportement des opérateurs en termes de pattern de déplacements, il est possible de mieux comprendre les gains ou les pertes de temps liés aux parcours réalisés en fonction des heures, des routes empruntées, des ordres de passages, ... en particulier si vous les croisés avec d'autres informations de votre SIG (localisation des clients, emplacements des équipements, information sur le traffic, ...).
Enfin, pour l'opérateur lui même, l'application Tracker for ArcGIS peut être d'une grande utilité pour savoir où il se trouve et surtout le territoire qu'il a parcouru au cours des dernières heures ou des derniers jours. Il peut ainsi optimiser ses propres tâches. On notera que l'application mobile permet de préciser finement les plages horaires dans lesquels il souhaite être suivi et surtout, il reste à tout moment maître d'activer ou pas le suivi de sa localisation.
  

   
Les composants de Tracker for ArcGIS
  
Tracker for ArcGIS est disponible pour l'instant sur ArcGIS Enterprise 10.7, il est prévu de pouvoir l'utiliser avec ArcGIS Online avec la prochaine mise à jour (juin/juillet 2019).
  
Tracker for ArcGIS nécessite un déploiement de base d'ArcGIS Enterprise: ArcGIS Server, Portal for ArcGIS, ArcGIS Data Store (avec un SpatioTemporal Big Data Store activé). Pour mémoire le SpatioTemporal Big Data Store ArcGIS ne nécessite aucune licence supplémentaire, et ceci quel que soit le nombre de serveurs sur lesquels il est déployé.
  
L'application mobile Tracker for ArcGIS doit être installée (depuis les apps store iOS ou Android). Pour pouvoir s'authentifier auprès du portail de son organisation, l'utilisateur doit avoir une licence "Tracker" associée à son compte. Cette licence complémentaire s'acquière auprès d'Esri et peut être ajoutée à n'importe quel type d'utilisateur (Viewer, Editor, Field Worker, Creator ou GIS Professional).
  
L'application Visionneuse de traces (Track Viewer) est une application web intégrée au portail qui permet aux administrateurs de créer des vues de traces (Track Views). Ces dernières représentent une liste d'utilisateurs pour lesquels on va permettre à des superviseurs de pouvoir suivre les positions. Bien qu'elle ne soit pas indispensable, cette application rend la gestion des droits d'accès aux traces des utilisateurs beaucoup plus simple. Cette application est actuellement en version beta.


Conclusion
 
Tracker est avant tout une nouvelle capacité de la plateforme ArcGIS que l'on peut mettre en oeuvre avec l'application mobile Tracker for ArcGIS mais qui sera également accessible à l'avenir dans les SDKs ArcGIS Runtime ou dans d'autres applications mobiles de la plateforme. J'en parlerai un peu plus tard sur ce blog.

On notera aussi que cette nouvelle capacité de suivi de positions est indépendante de la solution de collecte, de traitement et de diffusion de données en temps-réel "GeoEvent Server". Cette dernière peut cependant être combinée à Tracker for ArcGIS pour répondre à différents workflows métiers nécessitant la collecte automatique de données (IoT) et le suivi d'opérateurs sur le terrain.
    

La nouvelle génération de Story Maps ArcGIS est accessible en beta !

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Comme je l'ai évoqué il y a quelques semaines sur ce blog, l'année 2019 marque le début d'une nouvelle ère pour les outils de narration cartographiques ArcGIS. Après plusieurs mois de recherche, de discussion avec vous, de développement et de test, Esri vient de lancer une première version beta de son nouveau générateur de Story Maps nommé ArcGIS StoryMaps. 
  
  
Je ne détaillerai pas ici les évolutions et les nombreux points d'innovations apportés dans ce nouvel outil gratuit car c'est une toute nouvelle approche que je préfère vous laisser découvrir pour l'instant. J'y reviendrai au moment de la sortie de la version finale cet été. En attendant, les plus impatients peuvent désormais rejoindre le programme beta depuis cette page.
 
Ci-dessous, vous trouverez un exemple de Story Map directement issu de ce nouveau générateur de narration cartographiques ArcGIS StoryMaps.
  

ArcGIS Hub pour mieux valoriser votre Open Data

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J'évoque assez rarement sur ce blog la solution ArcGIS Hub qui pourtant une des capacités les plus remarquables de la plateforme ArcGIS Online en permettant l'ouverture et la valorisation des données de votre SI et donc de votre SIG. Cette solution évolue assez vite avec un cycle de mises à jour hebdomadaires. Je prends donc le temps aujourd'hui d'expliquer ce qu'est ArcGIS Hub et de repréciser les différences importantes entre les niveaux Basic et Premium de cette solution.

   
    
ArcGIS Hub pour ouvrir et valoriser ses données

ArcGIS Hub est une capacité d'ArcGIS Online qui permet d'ouvrir et de valoriser certaines de vos données auprès d'un large public à l'intérieur ou, le plus souvent, à l'extérieur de votre organisation. ArcGIS Hub permet tout d'abord de créer des sites Open Data (privé ou publics) offrant aux utilisateurs la possibilité de rechercher, d'explorer et de télécharger des jeux de données dans les formats standards de l'Open Data (csv, shapefile, GeoJSON, KML,...). 

Exemple du site Open Data d'Atmo Nouvelle-Aquitaine réalisé avec ArcGIS Hub
 
Exploration et visualisation de jeux de données dans un site Open Data ArcGIS Hub
 
Téléchargement de jeux de données dans un site Open Data ArcGIS Hub
   
    
Des sites Open Data configurables en quelques clics
  
Mettre en place un site Open Data avec ArcGIS Online est une opération très simple. Tout d'abord, vous devrez activer les capacités dans les paramètres de configuration du portail. Ensuite, après avoir créé des groupes dédiés au partage de données ouvertes, vous partagerez les couches (ou des vues sur les couches) que vous souhaitez ouvrir avec ces groupes. Ensuite, vous pourrez configurer l'aspect et le contenu des pages de votre site avec l'éditeur de sites. Enfin, une fois le site finalisé, il ne vous restera plus qu'à le rendre public. On notera que le site Open Data peut rester privé si ce dernier doit être uniquement accessible aux membres de votre organisation.

Les 4 étapes pour déployer un site Open Data avec ArcGIS Hub

  
Des contenus Open Data toujours à jour

Un autre aspect intéressant concerne l'actualisation des jeux de données mis en Open Data. En effet, les contenus ouverts exposés sur votre site Open Data sont gérés et diffusés depuis votre portail ArcGIS Online (ou éventuellement depuis des service ArcGIS Enterprise référencés sur ArcGIS Online). Ceci veut dire que les données sources de votre site Open Data sont directement celles (souvent via des vues) qui sont utilisées au quotidien par les équipes métiers propriétaires et responsables de ces données. Aucune duplication des données pour le site Open Data, c'est la garantie d'un processus plus simple et de données toujours à jour.



  
Des sites web pilotés par les données, riches et personnalisables

Les sites web que vous créez avec ArcGIS Hub sont hautement personnalisables. Avec la notion de sites > pages > widgets, vous pouvez concevoir des sites web dont le contenu éditorial et la structure correspond à ce que vous souhaitez, le tout en respectant la charte graphique de votre organisation. Bien que les contenus reposent pour une large partie sur des contenus de votre portail ArcGIS Online, un site web ArcGIS Hub est totalement indépendant de se dernier et peut être géré de manière autonome et par des profils d'utilisateurs différents (d'autres utilisateurs que les administrateurs du portail ArcGIS Online par exemple).

   
   
En quoi ArcGIS Hub va plus loin qu'un site Open Data ?

ArcGIS Hub permet non seulement de déployer des sites Open Data mais il permet aussi de s'adresser à des communautés d'utilisateurs plus spécifiques en contextualisant les données ouvertes à travers des cas d'usages, des produits d'information (diagrammes, indicateurs, cartes, ....), des applications et plus largement encore à travers des démarches politiques plus collaboratives avec la notion d'initiatives.

A la différence d'un simple site web Open Data, ArcGIS Hub exploite les données ouvertes en axant leur utilisation sur des initiatives politiques et des efforts de collaboration internes et externes qui ont un impact sur la vie des citoyens. La plupart des sites Open Data actuels se limitent à cataloguer et diffuser des jeux de données vers des larges cibles peu qualifiées sans orientation spécifiques. On peut considérer ArcGIS Hub comme une nouvelle génération de l'Open Data qui ajoute une intention et un focus sur l'utilisation des données ouvertes, pour aider à résoudre les problèmes des citoyens. Là ou l'Open Data est un processus unidirectionnel (une organisation expose ses données vers des communautés), ArcGIS Hub permet une approche bidirectionnelle dans laquelle les communautés interagissent avec les données ouvertes (exploitation, validation, correction, contribution, ...) avec l'objectif de résoudre un problème ou atteindre un objectif. 

Extrait d'initiative visant à développer les Tiers-Lieux (espaces de coworking,  fablab, ...)
en partenariat avec les entreprises et les citoyens
  
     
Quelle est la différence entre les sites et les initiatives ?
  
Les sites correspondent à des ensembles de pages qui vous permettent de partager des contenus tels que des jeux de données, des cartes web, des documents et des information multimédias avec vos équipes et vos communautés. Les sites sont inclus dans ArcGIS Hub Basic (anciennement nommé ArcGIS Open Data). Les initiatives sont incluses dans ArcGIS Hub Premium. Les initiatives se traduisent également par des pages web mais dans lesquels les équipes de votre organisation et/ou de vos communautés possèdent une identité et peuvent ainsi interagir avec avec les données et les applications pour collaborer et travailler ensemble (avec votre collectivité par exemple) sur des projets participatifs, des processus de collecte collaborative, des plans d'actions citoyennes, etc. 


Chaque initiative peut contenir différentes combinaisons de solutions que vous utilisez déjà: des applications configurables, des cartes web, des story maps, des tableaux de bord, des événements, des formulaires, des diagrammes, des indicateurs, ... 

Une initiative se divise généralement en 3 grandes parties:
  • Présentation de la problématique et des objectifs de l'initiative
  • Mise à disposition des données ouvertes, des apps et des outils permettant de contribuer à l'initiative
  • Suivi des informations et de résultats relatifs aux objectifs de l'initiative (rapports, indicateurs, documents, bilans,...)
   
Exemple de page pour une initiative relative au déploiement du très haut débit


Quelle sont les différences entre ArcGIS Hub Basic et ArcGIS Hub Premium ?

Créer des sites web pour diffuser vos données ouvertes constituent la capacité de base d'ArcGIS Hub, elle est disponible aussi bien dans l'édition Basic et Premium.

ArcGIS Hub Basic est inclus dans votre abonnement ArcGIS Online. Il vous permet de partager des données ouvertes et de créer des sites et des pages de données ouvertes pouvant être intégrés et exploitant des visualisations et des applications basées sur les données créées avec ArcGIS. Vous pouvez donc l'activer et l'utiliser dès maintenant sans aucun coût supplémentaire, ceci quel que soit le nombre de visiteurs et la quantité de données téléchargées depuis vos sites Open Data.

ArcGIS Hub Premium nécessite un niveau de licence supplémentaire qui être acquis pour créer des initiatives à partir de vos données ouvertes. Il fournit des capacités et des outils supplémentaires qui facilitent les démarches collaboratives avec vos communautés, notamment des outils de création et de gestion d'initiatives et d'équipes d'initiatives, un système de gestion des événements que des tableaux de bord permettant de suivre les retours et les progrès de ces initiatives. 

Interface de gestion des événements liés à une initiative dans ArcGIS Hub
Interface de suivi de la participation à une initiative dans ArCGIS Hub
   
Autre point très important, ArcGIS Hub Premium permet d'associer à son portail d'organisation, un second portail (le portail communautaire) fournit aux membres de vos communautés (partenaires, associations, citoyens,...) des identités et des capacités, le cas échéant, à créer et partager des contenus. Cette notion d'identité est primordiale car elle permet au citoyen de faire des commentaires, de participer à la collecte d'informations, de s'inscrire à des événements ou de s'abonner à certaines initiatives. Cette capacité à pouvoir s'abonner à une initiative est intéressante pour les auteurs de l'initiative car elle permet à la collectivité territoriale, par exemple, d'échanger directement avec les personnes ayant manifesté un intérêt pour votre initiative. On est bien dans une relation bi-directionnelle entre la collectivité et le citoyen.



Pour mieux comprendre ces deux niveaux d'ArcGIS Hub, vous trouverez ci-dessous un résumé des principales différences entre ArcGIS Hub Basic et ArcGIS Hub Premium:

 
   
Après cette introduction, je reviendrai dans les prochaines semaines, sur les récentes évolutions fonctionnelles d'ArcGIS Hub.
  

Le samedi, c'est Map Story !

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© Copyright - Région Haut-de-France

J'adore ces week-ends où je peux, dans un même article, combiner deux de mes passions à savoir le cyclisme et la cartographie. C'est en effet ce dimanche la 117ème édition de Paris-Roubaix, une des plus belles et des plus dures classiques du printemps. A cette occasion, la Région Haut-de-France propose une Story Map présentant le parcours de la course, et notamment ses 29 mythiques secteurs pavés.


Cette narration cartographique réalisée en partenariat avec l'organisateur A.S.O présente le parcours de 257 km qu'emprunteront les coureurs au départ de Compiègne dimanche matin. Elle permet aux visiteurs de découvrir les secteurs pavés de la course pour se positionner aux endroits stratégiques de la cours.


L'application permet également de découvrir la richesse culturelle de la région avec une présentation des points d'intérêts touristiques situés à proximité du parcours.


D'un point de vue technique, l'application est basée sur le modèle de Story Map Journal d'ArcGIS Online. L'application et la majorité de ses contenus sont hébergés sur ArcGIS Online.


Insights for ArcGIS passe en version 3.2

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Insights for ArcGIS est désormais disponible en version 3.2 avec plusieurs améliorations notables pour l'accès à certaines bases de données, pour utiliser Python et R dans Insights et pour collaborer avec des utilisateurs d'autres organisations. Cette nouvelle version est disponible sur ArcGIS Online et dans ArcGIS Enterprise.

  
On notera tout d'abord que pour ArcGIS Enterprise 10.7, vous installerez Insights 3.2.1. Pour  ArcGIS Enterprise 10.6.1, vous installerez la version Insights 3.2. Si vous travaillez avec ArcGIS Online c'est, évidement, déjà effectif !
  
 
Page d'accueil et gestion de contenu

La page d'accueil Insights a été améliorée pour vous permettre de travailler plus rapidement et plus efficacement pour réaliser certaines tâches sans repasser par votre portail ArcGIS. Par exemple, dès que vous vous connectez à Insights, vous pourrez désormais consulter vos classeurs récents, vos favoris et les contenus les plus utilisés. Sur la gauche de l'écran d'accueil, une nouvelle interface organise vos analyses, vos données et vos présentations pour un accès plus direct. Vous pouvez même dorénavant créer des dossiers et des sous-dossiers.

  
A noter que vous pouvez maintenant ajouter directement des sources de données de type fichier de formes, Géodatabase Ficher et GeoJSON.
    
 
Intégration Python & R (en beta)

La version 3.2 d'Insights for ArcGIS introduit (en beta pour l'instant) une nouvelle console de script qui permet d’utiliser les langages de programmation Python et R sans quitter l'interface de votre classeur.

L'intégration directe de ces deux puissants langages ouverts permettra aux experts en science des données (Data Scientists) d'accéder à des méthodes d'analyse complémentaires, telles que l'apprentissage automatique, l'intelligence artificielle, l'analyse statistique, etc qui ne sont pas directement présentent dans Insights. Un autre besoin auquel répond cette intégration de Python et de R concerne est le nettoyage et la préparation des données, une phase souvent indispensable notamment dans le contexte de Big Data où des outillages très spécifiques doivent être utilisés en amont des analyses. L'intégration se fait à la volée, depuis l'IDE (environnement de développement intégré) Jupyter Notebook, sans quitter l'interface de son classeur.



Les interactions avec la console vous permettrons notamment les workflows suivants:

  1. Une fois que vous avez créé un nouveau jeu de données ou un graphique dans la console de script, vous pouvez l'insérez dynamiquement dans votre classeur en un simple click.
  2. Faire glisser l'ensemble d'un jeu de données du volet de données d'Insights directement dans la console. Les différents types de connexions aux données natives prise en charge par Insights seront aussi prises en charge de Python et R ce qui ouvre de nombreuses possibilités d'intégration.
  3. Se connecter directement à votre environnement Jupyter existant (via le Jupyter Kernel Gateway) contenant Python ou R sans nécessiter de nouveaux déploiements. Cette approche BYO (Bring Your Own) signifie qu'Insights peut fonctionner avec toutes les bibliothèques que vous choisissez pour configurer votre environnement Python ou R. Beaucoup de nouvelles options d'analyse ici! Bien sûr, vous pouvez toujours créer un déploiement de Python et R, et nous avons beaucoup d'aide pour le faire.
La console n’est pour l'instant disponible que dans Insights pour ArcGIS Enterprise mais le support d’ArcGIS Online arrivera dès cet été. En outre, la console est en version beta ce qui veut dire qu'elle ca encore s'enrichir de capacités supplémentaires avant son support officiel. Envoyez-nous vos commentaires via le référentiel GitHub ou le support technique Esri standard.
   
 
 
Collaboration distribuée

La collaboration n'est pas un nouveau concept dans ArcGIS Enterprise, mais elle est nouvelle dans le contexte d'Insights. Désormais, les éléments d'Insights (modèles, classeurs, thèmes, pages) sont pris en charge par le mécanisme de collaboration distribuée entre différents portail ArcGIS. Vous pouvez dorénavant partager des éléments Insights avec une autre organisation ArcGIS Enterprise (10.7 ou supérieure) ou ArcGIS Online.

Ci-dessous, deux exemple de workflows qui peuvent désormais être mis en place:


  • Vous avez plusieurs déploiements d'ArcGIS Enterprise au sein de votre organisation, éventuellement dans différents services, directions ou filiales. Vous venez de créer une magnifique et pertinente analyse Insights au sein d'une de ces organisations et souhaitez partager ce modèle d'analyse avec d'autres analystes travaillant avec d'autres portails ArcGIS. avec la collaboration, ils pourront facilement répéter la même analyse avec leurs propres données et bénéficierons éventuellement des modifications que vous apporterez à ce modèle.
      
  • Votre organisation utilise principalement ArcGIS Enterprise pour l'analyse et la cartographie de données métiers complexes et confidentielles. Cependant, vous utilisez parfois aussi ArcGIS Online pour partager et intégrer des cartes et des rapports à destination de publics plus larges (partenaires, sous-traitants, grand-public, ...). Le portail interne de l'entreprise contient des données sensibles et sécurisées, tandis que l'organisation en ligne ne contient que des données non sensibles. En activant la collaboration sur certains contenus et classeurs appropriés, vous pourrez synchroniser certaines de vos analyse Insights entre le portail ArcGIS Enterprise et le portail ArcGIS Online.

 
Prise en charge de bases de données relationnelles et PostgreSQL

Depuis la version 3.2, vous pouvez vous connecter aux bases de données PostgreSQL directement à partir de la version ArcGIS Enterprise d'Insights. Les données spatiales dans ce SGBD peuvent être stockées avec le type PostGIS (type spatial natif de PostgreSQL) ou le type spatial Esri (type géométrique ST). On rappellera que, comme avec les autres bases de données prises en charge, les bases de données relationnelles peuvent être des Géodatabases Enterprise ArcGIS, mais ce n'est pas obligatoire. En effet, Insights se connecte directement à la base de données et ne passe pas par ArcGIS Enterprise.
 
On notera également que vous pouvez maintenant modifier les propriétés de connexion à la base de données une fois la connexion établie.
 
Les performances de traitement sur les données issues des bases de données relationnelles se sont largement améliorées.  En effet, la plupart des opérations analytiques d'Insights sont désormais effectuées au niveau de la base de données. Il en résulte des performances plus rapides et la capacité de travailler avec des données plus volumineuses. Des améliorations de performances ont été également apportées côté client.

 
Type d'utilisateur "Insights Analyst"

Un nouveau type d'utilisateur "Insights Analyst" a été introduit dans la dernière mise à jour d'ArcGIS Online et dans ArcGIS Enterprise 10.7. Ce type d'utilisateur intègre un compte sur le portail ArcGIS et une licence pour l'application Insights for ArcGIS. Il est conçu pour un analyste qui souhaite accéder à Insights et uniquement cette application. 

Il est bien entendu toujours possible d'associer un utilisateur de type "Creator" ou "GIS Professional" une licence complémentaire Insights for ArcGIS.
 
 
Autres évolutions

Il est maintenant possible de partager de manière publique des classeurs Insights afin que les utilisateurs "anonymes" puissent les consulter.

Lorsque vous travaillez avec des filtres prédéfinis, des sélections de cartes ou des filtres croisés, les interactions déclenchent le déplacement et le zoom des cartes sur les données sélectionnées et filtrées.

Pour découvrir la liste complète des nouveautés d'Insights 3.2 et 3.2.1, vous pouvez consulter la page suivante (encore en anglais pour l'instant) de l'aide en ligne.

Utiliser l'Open Data et ArcGIS pour mettre Lyon en 3D

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Je présente régulièrement sur ce blog les évolutions de la plateforme ArcGIS en ce qui concerne le déploiement de son SIG en 3D, et en particulier sur les capacités à gérer son territoire en 3D quel que soit sa taille. Il est parfois intéressant de montrer des exemples concrets démontrant ces capacités d'intégration de données 3D et de publication sur le web que propose ArcGIS. Après les exemples de Paris 3D en maquette blanche procédurale, je vous propose un nouvel exemple sur la ville de Lyon.
      
 
Je vous propose dans cet article de parcourir les principales étapes d'intégration des données qui m'ont permis d'intégrer les données 3D, de les publier sur le web pour propose la scène web illustrée ci-dessus (cette dernière se trouve à la fin de l'article).
 
 
Les données Open Data disponibles

Lyon est un exemple intéressant pour tester les capacités 3D d'ArcGIS car l'Open Data de la Métropole de Lyon fournit toutes les données nécessaire à la constitution d'un référentiel 3D: Orthophoto, MNT, modèles 3D texturés de bâtiments et de ponts 3D.
 

Intégration de l'orthophoto

Disponible par dalles de 25 km2, une orthophoto d'une résolution de 8 cm est disponible au format ECW. Ce format est un format natif de données raster pour ArcGIS Pro, son intégration est donc directe. On notera l'intérêt de créer une mosaïque de rasters (Mosaïc Dataset) pour référencer et utiliser facilement l'ensemble des dalles sous la forme d'une seule source de données. Pour la publication sur le web, il suffira de créer un paquetage de tuile (TPK) à l'aide de l'outil "Créer un paquetage de tuiles de carte", puis de télécharger le fichier TPK sur votre portail ArcGIS. Si le fichier TPK fait plus de 2 Go, vous le téléchargerez sur le portail à l'aide de l'outil "Partager un paquetage". Ensuite, il suffira simplement de publier le paquetage en tant que couche de tuiles web.

Dans cet exemple, j'ai décidé d'utiliser l'orthophoto de 2012 dont la colorimétrie est cohérente avec la majorité des bâtiments texturés issus de cette même imagerie. Enfin, j'ai choisi de publier des couches en "WGS84 Web Mercator" (102100) pour pouvoir les utiliser aussi bien dans une scène web globale et locale. Vous pouvez aussi opter pour l'orthophoto de 2015 et la publier dans un autre système de coordonnées.

Orthophoto 2012 une fois publiée en tant que couche tuilée sur le portail ArcGIS
  
  
Les bâtiments 3D texturés
  
Sur le site Open Data de la Métropole de Lyon, les modèles 3D des bâtiments et des ponts sont diffusés via des fichiers au format CityGML. Ces fichiers, découpés par arrondissement, contiennent à la fois la géométrie 3D, les textures et les attributs de chaque bâtiments ou des chaque ponts. Dans ArcGIS Pro, pour intégrer ce type de données, l'extension "ArcGIS Data Interoperability" qui fournit aux utilisateurs l'essentiel de l'ETL FME. Cette extension vous permettra de convertir les fichiers CityGML en classes d'entités de type "Multipatch" dans une Géodatabase Fichier ArcGIS. Le format CityGML étant un format géographique, vous penserez à indiquer le système de coordonnées utilisé dans les fichiers CityGML en entrée (ici CC46) dans le modèle du Workbench d'ArcGIS Data Interoperability.

  
Une fois les bâtiments importés en tant que couche de Multipatch dans la Géodatabase, vous pouvez les utiliser dans une scène de votre projet ArcGIS Pro. 


Pour les publier en tant que couche web, vous utiliserez l'outil "Créer une couche de scènes d’objets 3D" pour créer le cache i3S (fichier SLPK). Il vous faudra ensuite télécharger ce fichier sur votre portail ArcGIS puis le publier. Si le fichier SLPK fait plus de 2 Go, vous le téléchargerez sur le portail à l'aide de l'outil "Partager un paquetage". Ensuite, il suffira simplement de publier le paquetage en tant que couche de scèneweb.

Couche de scène web des bâtiments une fois publiée
    
     
Les ponts 3D texturés

Pour les modèles 3D des ponts, la démarche est exactement la même que pour les bâtiments.

Couche de scène web des points une fois publiée
 
 
Le MNT

Pour le MNT, la démarche consiste à intégrer les fichiers CityGML en convertissant les objets de la classe TINRelief vers une classe d'entités de type multipatch dans une Géodatabase Fichier. Tout cela en utilisant toujours l'extension Data Interoperability d'ArcGIS Pro.
  

Une fois les entités importées, vous disposez d'un modèle de surface sous la forme d'entités multipach que vous pouvez afficher dans ArcGIS Pro.

Affichage de la classe d'entités multipatch TINRelief dans ArcGIS Pro

Le type d'entité multipatch est très intéressant pour la gestion d'objets 3D dans ArcGIS mais ce n'est pas le format le mieux adapté pour la gestion d'une surface d'élévation. Nous l'avons donc convertis en une couche raster à l'aide de l'outil Multipatch vers Raster et en choisissant une résolution de 1m. Vous pouvez alors l'afficher, dans ArcGIS Pro, en tant que simple couche raster (comme ci-dessous) ou l'exploiter en tant que couche d'altitude dans votre scène.

Affichage du MNT en raster (avec un rendu couleur + ombrage) dans ArcGIS Pro

Pour publier cette couche raster en tant que couche web d'altitude, il suffira de créer un paquetage de tuiles pour une couche d'altitude (voir la procédure ici). Le choix du schéma de tuilage Google/Bing/ArcGIS en Web Mercator permettra une utilisation dans des scènes locales ou globales, mais vous pouvez opter pour une système de coordonnées local. Il ne reste plus qu'à télécharger ce fichier TPK sur votre portail ArcGIS et de le publier en tant que couche web d'altitude. Votre MNT est alors utilisable dans toutes vos scènes web.
  
  
Nuage de points Lidar en bonus !
  
Le site Open Data de la Métropole du Grand-Lyon propose également des fichiers de levés Lidar. Il peut être intéressant de les exploiter dans votre SIG ArcGIS, d'autant plus que l'intégration est d'une grande simplicité. Pour cela, après avoir téléchargé les fichiers LAZ (LAS compressé) du Grand-Lyon dans un répertoire unique, vous utiliserez l'outil Créer un paquetage de couches de scènes de nuage de points qui vous permettra de créer un paquetage de couche de scène (fichier SLPK) adapté au partage et à la publication sur web de nuages de points Lidar. L'outil prend en charge directement les formats LAS, LAZ et ZLAS. Une fois le fichier SLPK généré, il suffira de le télécharger sur votre portail ArcGIS et de le publier entant que couche de scène web (voir la scènes web ici). La encore, le choix de la projection Web Mercator permettra un usage de cette couche dans une scène web globale ou locale.
  
Scène web contenant les couches des bâtiments 3D et du Lidar
     
   
Conclusion
  
Toutes les couches web sont publiées sur votre portail, il ne vous reste plus qu'à concevoir votre scène web. Vous pouvez accéder à la scène web interactivement ci-dessous ou  à partir de cette URL.


  

Un nouveau blog francophone dédié aux développeurs d'applications Géo

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Je m'adresse régulièrement sur arcOrama aux développeurs d'applications géospatiales en faisant état notamment des évolutions des différents SDKs et APIs de la plateforme ArcGIS. Aujourd'hui l'usage de ces SDKs et de ces APIs s'est profondément élargi au point qu'il était opportun de proposer un blog dédié aux développeurs, rédigé par des développeurs, pour évoquer en détails ces technologies. Ainsi, un nouveau blog en français nommé CodeTheMap est en ligne depuis quelques semaines. Animé par mon collègue Sébastien Szollosi, il s'adresse aux développeurs Python, JavaScript, .Net, Java, iOS, Android C++, QT... souhaitant mieux comprendre et intégrer la cartographie et l'analyse spatiale dans le développement de leurs applications. 
   
   
Je continuerai, bien entendu, à évoquer sur ce blog les SDKs et les APIs d'Esri, notamment leurs principales évolutions et leurs usages directement liés aux autres composants de la plateforme ArcGIS. Je reprendrai occasionnellement certains articles lorsqu'ils sont pertinents pour des géomaticiens déjà convaincus de l'intérêt de la cartographie et de l'analyse spatiale.
  
Longue vie à CodeTheMap et bienvenu dans le club des blogs francophones relatifs aux technologies  du Cloud Géospatiale Esri !
   

Créer un profil 3D à partir d'une ligne 2D avec ArcGIS Pro

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Imaginez que vous venez de saisir, à partir d'un fond de carte 2D, le parcours du prochain événement sportif ou des nouveaux sentiers de randonnées sur votre territoire. Imaginez maintenant que l'on vous demande de produire des profils en long pour montrer la topographie de ces parcours. Avec les outils et les contenus standards d'ArcGIS Pro, vous pourrez réaliser facilement cette opération. Voici comment procéder.

      
Si votre parcours est issue d'une saisie sur une carte 2D, alors il est probablement modélisé à l'aide de Polylignes simple (décrites par des coordonnées x,y mais pas de z).

Exemple de parcours saisi en tant que polyligne 2D

L'objectif est donc de le transformer en une PolyligneZ (décrites par des coordonnées x,y et z). Pour cela, ArcGIS Pro vos permet d'utiliser les valeurs altimétriques d'un MNT. Si votre organisation ne dispose pas d'un MNT spécifique sur votre territoire, vous pouvez utilisé le service altimétrique mondial d'Esri. Pour cela, vous suivrez la démarche suivante:

  1. Dans votre catalogue, placez-vous sur l'onglet "Portail" puis la catégorie "LivingAtlas"
      
  2. Rechercher ensuite le service web nommé "Terrain"
      
  3. Faites-le glisser pour l'ajouter à la carte courante.


       
  4. Le MNT mondial d'ArcGIS Online s'affiche alors dans votre carte.
     

      
  5. L'étape suivante consiste à utiliser l'outil "Interpoler les formes" pour interpoler le Z de chaque sommet de votre polyligne et ainsi construire une nouvelle classe d'entités de type "PolyligneZ".

    Pour cela, sélectionnez la couche "Terrain" comme couche de surface en entrée et sélectionnez la couche contenant votre parcours. Vous indiquerez le nom de la couche en sortie puis vous choisirez simplement l'option "Interpoler les sommets uniquement" car il n'est pas nécessaire ici de ré-échantillonner la polyligne du parcours. 
     

     
    Cliquer sur le bouton "Exécuter". Le traitement peut prendre quelques minutes selon le nombre de polylignes, de sommets et la qualité de votre connexion internet.
      
  6. La nouvelle couche générée contient désormais des entités de type "PolyligneZ", vous pouvez le vérifier en l'affichant dans une scène 3D par exemple.
     

       
  7. Il suffit maintenant de créer le diagramme de profil. Pour cela, vous utiliserez la commande "Créer un diagramme > Diagramme de profil" depuis le menu contextuel de la nouvelle couche.
     

       
  8. Il ne vous reste plus qu'à configurer les différents aspects de votre diagramme.
     
On pourra noter que les diagrammes de profil peuvent être exportés en images afin d'être utilisés dans les fenêtres contextuelles de vos cartes web ou dans d'autres contextes non cartographiques.
  

Le samedi, c'est Map Story !

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Institué en 1961 par Lucien Paye, ministre de l'éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens résistants et déportés, le Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) est un concours scolaire destiné à susciter une réflexion civique chez les élèves en s'appuyant sur l'enseignement de l'histoire - et notamment de l'histoire des mémoires - de la Résistance et de la Déportation. Chaque année, un thème est défini, pouvant faire l'objet d'un véritable travail interdisciplinaire. Pour l'année scolaire 2018-2019, le thème retenu, annoncé par le ministre de l'éducation nationale le 15 mai 2018 à l'occasion de la cérémonie nationale de remise des prix du concours au lycée Louis-le-Grand est : "Répressions et déportations en France et en Europe, 1939-1945. Espaces et histoire". C'est le travail réalisée par une classe de 3ème dans le cadre de ce concours que je vous propose cette semaine. 
   
   
A travers cette Story Map, les 25 élèves ont présentés le résultat de leurs recherches documentaires collective sur le thème des répressions et des déportations dans la région lyonnaise entre 1939 et 1945.

Après un onglet "Présentation" qui présente leur projet, les lecteurs peuvent utiliser les onglets suivant pour comprendre le contexte de Lyon dans la Seconde Guerre mondiale et découvrir différentes pages proposant des focus sur des lieux et des personnes que les élèves ont étudiés plus en détails.  
    

D'un point de vue technique, l'application principale est basée sur le modèle de narration cartographique Story Map Series d'ArcGIS Online. Celle-ci propose différents liens vers des applications exploitant le modèle Story Map Cascade d'ArcGIS Online.
 
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